St-Cyr, 16 juin 2004
« Toutes Les Nouvelles » rend compte du
succès de notre campagne d'information des 12 et 13 juin.
Guerre ouverte entre le Maire et les pilotes
C'est par ce titre accrocheur que Alexandre Marqué, qui
suit pour Toutes les Nouvelles l'actualité de Saint-Cyr-l'Ecole,
rend compte de notre "opération séduction"
du week-end dernier. Il rappelle d'entrée que « les
pilotes sont fermement opposés au projet actuel de ZAC Santos-Dumont,
qu'ils jugent dangereux et qui menace l'existence même de
la plate-forme ». Une photo prise par le journaliste
montre deux de nos camarades à l'entrée de l'aérodrome
en grande discussion avec un visiteur, qui tend la main pour signer
la pétition.
« Nous avons besoin de faire connaître nos raisons.
Nous ne sommes pas contre le développement économique
de la ville, explique Rémi Sourisse, mais nous ne voulons
pas qu'il se fasse au détriment de l'aérodrome ».
Le journaliste annonce 1 017 nouvelles signatures recueillies
pendant ces deux jours, en distribuant quelques 10 000 tracts.
Puis l'article mentionne le fameux questionnaire du Maire et lui
donne la parole. Celui-ci n'annonce plus 98% mais 85% de citoyens
favorable à ses idées. « Compte tenu de
ce questionnaire, je me positionne pour des pots d'échappement »
[ !?! ].
Alexandre Marqué mentionne par ailleurs les courriers adressés
par Philippe Lavaud au Ministre de l'Equipement et au Ministre des
Finances au sujet de l'aérodrome. Le Maire ne conteste pas
leur existence mais refuse d'en communiquer copie à la presse.
On apprend d'ailleurs qu'une réunion est prévue le
21 juin au cabinet du Ministre des Transports « afin
d'étudier le problème ».
Nous découvrons enfin, dans les dernières lignes
de l'article, une citation de l'édile Saint-Cyrien :
« je ne souhaite pas que l'aérodrome soit fermé.
Il fait partie du patrimoine de Saint-Cyr ». Nous ne
pouvons qu'être satisfaits de voir l'un de nos arguments,
imprimé sur quelques 10 000 tracts, repris quasiment
mot pour mot.
Le commentaire du GUAS
Alexandre Marqué met le doigt sur l'inconfort de la situation
du Maire, qui cherche à démontrer que 85% des Saint-Cyriens
en ont assez des nuisances sonores (sur une population d'environ
14 000 âmes) alors que nous n'avons pas rencontré
une seule personne hostile lors de notre campagne d'information
des 12 et 13 juin.
Mieux encore ! nous avions effectivement imprimé 10 000
tracts et si nous avions pu tous les distribuer nous aurions recueilli
encore plus de signatures. Les visiteurs de l'aérodrome signaient
vraiment très volontiers notre pétition, et compte
tenu du nombre de signatures recueillies nous estimons que le nombre
de tracts distribués se situe plutôt entre 1 500
et 2 000. Nous tenons à la disposition du Maire les
8 000 tracts restants s'il le souhaite.
A ce sujet d'ailleurs, quelques Saint-Cyriens ont pris le temps
d'étudier plus en détail notre cause, de visiter notre
site Internet et déposent régulièrement des
tracts signés dans notre boîte aux lettres à
l'aérodrome. Le nombre exact de signataires s'élève
à ce jour à 1034 dont 580 Saint-Cyriens. Leur nom
est d'ores et déjà consultable sur notre liste
de soutien (entre les numéros 2755 et 3340).
Philippe Lavaud n'a bien sûr aucune réaction face
à ce succès populaire. Il s'accroche à son
questionnaire (dont nous pensons qu'il n'a reçu en réalité
qu'une cinquantaine de réponses). Il se « positionne
pour des pots d'échappement ». Bonne nouvelle !
tous nos avions en sont équipés. Il n'y a donc plus
de conflit à Saint-Cyr, sauf... qu'il est toujours question
de construire 20.000 m² de commerces au seuil des pistes.
Que savons-nous du fameux courrier aux Ministres ? qu'il expose
l'ardent besoin qu'aurait la ville de mètres carrés
supplémentaires pour assurer son développement. Qu'il
soutient que la présence de l'aérodrome ne lui rapporte
pas d'argent (oui ! développement = argent). Qu'il interroge
nos autorités de tutelle sur leurs intentions relatives à
notre plate-forme. On peut donc affirmer qu'il est lisible, entre
les lignes, qu'une fermeture servirait parfaitement les intérêts
de l'équipe municipale.
Le GUAS va demander officiellement communication de ces courriers
à la Ville (voir notre page d'accueil). Nous saurons ainsi
si le premier magistrat de la ville de Saint-Cyr-l'Ecole utilise
le même langage avec la presse (« je ne souhaite
pas que l'aérodrome soit fermé ») et avec
le gouvernement de la France.
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