Histoire de l'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole
Le texte ci-dessous a figuré sur le site Internet de la
Ville de Saint-Cyr-l'Ecole pendant plusieurs années, sous
le titre l'histoire aéronautique, puis a été
remplacé début 2004 par une page intitulée
Historique de la ville, dans laquelle on trouve à peine 10
lignes consacrées à la "vocation aérienne"
de Saint-Cyr et plus du double aux projets "audacieux"
de la nouvelle équipe municipale.
Les éditeurs de ce site estiment qu'il est de leur devoir
de laisser accessible au public ce texte qui a fait longtemps partie
de l'histoire officielle de la Ville, tout en reconnaissant que
cette dernière est parfaitement dans son droit de changer
la relation qu'elle en fait sur son propre site.
« L'histoire aéronautique de Saint-Cyr-l'Ecole
La vocation aéronautique de Saint-Cyr-l'Ecole date du début du
20e siècle.
Le comte de la Vaulx fait construire en 1907 "aux portes de
Saint-Cyr" un hangar pour abriter un dirigeable dit aéronat.
La même année Santos-Dumont poursuit les essais
de son monoplan surnommé la Demoiselle, reliant Saint-Cyr
à Buc à la vitesse de 90 km/h.
Trois ans plus tard, le dirigeable "La Liberté"
fait une série d'ascensions ayant pour base un hangar démontable
sur le terrain qu'occupera ultérieurement la base aérienne
272.
Et le premier dirigeable à carcasse rigide "le Spiess" est construit
par la société Zodiac en 1913.
En 1911 est créé l'institut aérotechnique
(IAT) par Deutsch de la Meurthe pour effectuer "toutes
recherches et essais concernant la technique des appareils en équilibre
ou en mouvement dans l'air".
Des recherches entreprises à partir de 1909 par Gustave
Eiffel aboutissent en 1911 au dépôt d'un brevet
qui concerne un dispositif (diffuseur placé en sortie de
veine d'expériences), ayant pour but d'augmenter le rendement
énergétique des installations destinées à
créer des courants d'air artificiels (souffleries).
En septembre 1912, le Capitaine Eteve est promu chef du centre
aéronautique de Saint-Cyr-l'Ecole : l'aviation et l'aérostation
sont regroupées sous ses ordres. Le terrain en bordure de
la "route aux cochons" (l'actuelle rue du Docteur Vaillant)
est retenu, ainsi que la Caserne Charles Renard, destinée
à recevoir les pilotes.
En 1913, le premier groupe d'aérostation se trouve à
Saint-Cyr-l'Ecole. De nombreux essais de dirigeables sont effectués,
des "saucisses" sont montées dans les ateliers
de la base où beaucoup d'ouvrières de la commune sont
employées à l'entoilage.
En août 1914, au début de la première guerre
mondiale, le camp de Mourmelon est replié à Saint-Cyr-l'Ecole
et pendant la guerre, le champ d'aviation devient un énorme
atelier et un centre de réparation des appareils endommagés
qui arrivent par trains entiers. 4000 personnes, civils et militaires
y travaillent en 1917.
En 1944, les bombardements massifs des alliés détruisent
les installations militaires et la ville. A partir de 1946, la base
est amputée de son aérodrome, cédé au
Ministère des Travaux Publics et des Transports et géré
par Aéroports de Paris. »
Voir également la triste histoire
de l'aérodrome de Guyancourt.
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